Bastrika pranayama
Le mot sanskrit bastrika désigne le soufflet de forge. Comme le soufflet attise le feu, bastrika pranayama attise le feu du ventre et le feu énergétique dans la colonne.
"A l’instar du forgeron qui agite son soufflet rythmiquement, il faut faire mouvoir l’air en un mouvement vif d’inspiration et d’expiration, à intervalles réguliers. Après avoir fait vingt cycles consécutifs, on pratique la rétention. A la fin de cette rétention on répète ces frictions d’air comme indiqué précédemment"
Bastrika s'effectue dans une posture assise classique stable et confortable comme le lotus. On met en place la contraction pubo-coccygienne continue mulabanda. Les mains sont paumes sur les genoux ou vers le ciel ; l'extrémité de la langue est retournée venant appuyer sur la partie molle du palais (mudra kechari), les yeux sont fermés convergents (shambavimudra) vers le troisième œil ajna.
Bastrika n’est pas une respiration complète. Utilisé sans autre qualificatif bastrika désigne la respiration bastrika abdominale. Pour l’inspiration comme pour l’expiration, c’est le ventre qui guide le mouvement, la poitrine et la zone sous claviculaire restant aussi immobiles que possible.
L'inspiration est rapide, forte et profonde ; elle se fait en gonflant bien le ventre, la poitrine restant inerte. La sensation à l’inspiration est celle d’une aspiration de l’air par le ventre qui en se dilatant crée une dépression où l’air s’engouffre. La durée de l’inspiration est de l'ordre d'une demie seconde.
L'expiration elle aussi rapide, forte et profonde se fait en comprimant le ventre, la poitrine restant inerte. C’est le ventre qui en se comprimant chasse l’air hors du corps. Cette expiration dure aussi de l'ordre d'une demie seconde.
Inspiration et expiration s'accompagnent du bruit de l’arrière-nez le ujjayi. Un mantra accompagne la respiration et permet fixer les pensées : « So » pendant l'inspiration, « Ham » pendant l'expiration. Pendant bastrika on visualise le souffle qui monte dans la colonne à l’inspiration et redescend à l’expiration.
On maintient la respiration bastrika pendant une ou deux minutes ou plus lorsqu’on maîtrise bien la technique. A la fin d'une série, après une inspiration rapide, on reste en rétention à plein (kumbaka) entre trente secondes et une minute. Pendant cette rétention on prend les trois contractions jalandara bandha la contraction de la gorge en rentrant le menton dans le sternum, mulabandha la contraction pubo-coccygienne et udyanabandha la contraction du ventre.
La synchronisation qui s’établit dans la phase de respiration rapide entre le mouvement du ventre, la respiration et la répétition mentale du mantra « So Ham » permet de bloquer simultanément le souffle, les mouvements et les pensées lors de l’arrêt de la respiration. On aborde alors pendant la rétention un état de conscience unique fait d’immobilité et de calme, dégagé des perturbations du mouvement, de la respiration et des pensées.
Lorsque la volonté de maintenir l’arrêt du souffle perturbe cet état de calme, il est temps d’arrêter la rétention.
Pour entamer un nouveau cycle il est recommandé d'attendre que la respiration s'apaise.
Effets de bastrika
Bastrika augmente la teneur en oxygène dans le sang et réduit celle en gaz carbonique. La rétention qui suit, permet de rétablir le niveau normal de gaz carbonique. Entre temps, la respiration cellulaire a été accélérée, ce qui produit une revitalisation de l’organisme.
Le massage abdominal de Bastrika tonifie toute la sphère abdominale, stimule les organes internes du ventre notamment les ovaires, la prostate et les intestins. Elle améliore ainsi les processus d’assimilation et d’élimination.
Bastrika est ventée pour ses vertus régénératrices et purificatrices. Sa pratique apporte bien-être et vigueur.
Bastrika dans la tradition ésotérique du Hatah Yoga
Bastrika équilibre les différents composants du corps décrits par la médecine ayurvédique (vatta : air, pitta : feu, kapha : eau).
Bastrika purifie par les énergies du feu.
Bastrika réveille l'énergie l’énergie racine kundalini.
Bastrika établit un courant d’énergie prana le long de sushuna l’axe vertébral.
Bastrika ferait disparaître rides et cheveux gris, entretiendrait la vue et redonnerait la jeunesse.
Variantes :
Rythme plus lent
Volume inspiré expiré de plus en plus réduit.
Respiration par une seule narine à la fois
Rétention à vide : dans ce cas c’est à la suite d’une expiration que l’on retient son souffle en fin de serie.
Bastrika thoracique
Une fois assis dans une posture stable et confortable, on porte l’attention sur la poitrine qui est la zone active dans cette version. Le ventre est aussi immobile que possible. Le mouvement respiratoire est guidé par les bras. On applique la paume de la main droite ouverte sur la poitrine au niveau du plexus cardiaque et on plaque la main gauche également ouverte sur la main droite. Les coudes sont collés le long du corps au niveau des côtes. Sur l'inspiration, les coudes s’écartent du corps en restant dans l’axe qu’ils avaient au repos. Les coudes ne partent pas vers l’avant, mais uniquement vers le haut. Les mains s’écartent l’une de l’autre mais restent plaquées contre le corps : elles pivotent par rapport aux pouces.
Bastrika pranayama
Le mot sanskrit bastrika désigne le soufflet de forge. Comme le soufflet attise le feu, bastrika pranayama attise le feu du ventre et le feu énergétique dans la colonne.
"A l’instar du forgeron qui agite son soufflet rythmiquement, il faut faire mouvoir l’air en un mouvement vif d’inspiration et d’expiration, à intervalles réguliers. Après avoir fait vingt cycles consécutifs, on pratique la rétention. A la fin de cette rétention on répète ces frictions d’air comme indiqué précédemment"
Bastrika s'effectue dans une posture assise classique stable et confortable comme le lotus. On met en place la contraction pubo-coccygienne continue mulabanda. Les mains sont paumes sur les genoux ou vers le ciel ; l'extrémité de la langue est retournée venant appuyer sur la partie molle du palais (mudra kechari), les yeux sont fermés convergents (shambavimudra) vers le troisième œil ajna.
Bastrika n’est pas une respiration complète. Utilisé sans autre qualificatif bastrika désigne la respiration bastrika abdominale. Pour l’inspiration comme pour l’expiration, c’est le ventre qui guide le mouvement, la poitrine et la zone sous claviculaire restant aussi immobiles que possible.
L'inspiration est rapide, forte et profonde ; elle se fait en gonflant bien le ventre, la poitrine restant inerte. La sensation à l’inspiration est celle d’une aspiration de l’air par le ventre qui en se dilatant crée une dépression où l’air s’engouffre. La durée de l’inspiration est de l'ordre d'une demie seconde.
L'expiration elle aussi rapide, forte et profonde se fait en comprimant le ventre, la poitrine restant inerte. C’est le ventre qui en se comprimant chasse l’air hors du corps. Cette expiration dure aussi de l'ordre d'une demie seconde.
Inspiration et expiration s'accompagnent du bruit de l’arrière-nez le ujjayi. Un mantra accompagne la respiration et permet fixer les pensées : « So » pendant l'inspiration, « Ham » pendant l'expiration. Pendant bastrika on visualise le souffle qui monte dans la colonne à l’inspiration et redescend à l’expiration.
On maintient la respiration bastrika pendant une ou deux minutes ou plus lorsqu’on maîtrise bien la technique. A la fin d'une série, après une inspiration rapide, on reste en rétention à plein (kumbaka) entre trente secondes et une minute. Pendant cette rétention on prend les trois contractions jalandara bandha la contraction de la gorge en rentrant le menton dans le sternum, mulabandha la contraction pubo-coccygienne et udyanabandha la contraction du ventre.
La synchronisation qui s’établit dans la phase de respiration rapide entre le mouvement du ventre, la respiration et la répétition mentale du mantra « So Ham » permet de bloquer simultanément le souffle, les mouvements et les pensées lors de l’arrêt de la respiration. On aborde alors pendant la rétention un état de conscience unique fait d’immobilité et de calme, dégagé des perturbations du mouvement, de la respiration et des pensées.
Effets de bastrika
Bastrika augmente la teneur en oxygène dans le sang et réduit celle en gaz carbonique. La rétention qui suit, permet de rétablir le niveau normal de gaz carbonique. Entre temps, la respiration cellulaire a été accélérée, ce qui produit une revitalisation de l’organisme.
Le massage abdominal de Bastrika tonifie toute la sphère abdominale, stimule les organes internes du ventre notamment les ovaires, la prostate et les intestins. Elle améliore ainsi les processus d’assimilation et d’élimination.
Bastrika est ventée pour ses vertus régénératrices et purificatrices. Sa pratique apporte bien-être et vigueur.
Bastrika dans la tradition ésotérique du Hatah Yoga
Bastrika équilibre les différents composants du corps décrits par la médecine ayurvédique (vatta : air, pitta : feu, kapha : eau).
Bastrika purifie par les énergies du feu.
Bastrika réveille l'énergie l’énergie racine kundalini.
Bastrika établit un courant d’energie prana le long de sushuna l’axe vertébral.
Bastrika ferait disparaître rides et cheveux gris, entretiendrait la vue et redonnerait la jeunesse.
Variantes :
Rythme plus lent
Volume inspiré expiré de plus en plus réduit.
Respiration par une seule narine à la fois
Rétention à vide : dans ce cas c’est à la suite d’une expiration que l’on retient son souffle en fin de serie.
Bastrika thoracique
Une fois assis dans une posture stable et confortable, on porte l’attention sur la poitrine qui est la zone active dans cette version. Le ventre est aussi immobile que possible. Le mouvement respiratoire est guidé par les bras. On applique la paume de la main droite ouverte sur la poitrine au niveau du plexus cardiaque et on plaque la main gauche également ouverte sur la main droite. Les coudes sont collés le long du corps au niveau des côtes. Sur l'inspiration, les coudes s’écartent du corps en restant dans l’axe qu’ils avaient au repos. Les coudes ne partent pas vers l’avant, mais uniquement vers le haut. Les mains s’écartent l’une de l’autre mais restent plaquées contre le corps : elles pivotent par rapport aux pouces.
Un mantra rythme la rétention (mantra OM pour la rétention a plein Hrîm pour la varaiante retention à vide).
Lorsque la perception du rythme imprimé par le mantra s’efface lorsque la volonté de ne pas respirer prend le dessus, la rétention doit cesser.
On maintiendra ensuite l’attention sur le rythme du souffle jusqu’à ce que la respiration se soit complètement apaisée, puis on entamera éventuellement un nouveau cycle. On répètera ainsi autant de cycles que désirés (jusqu à 5 cycles) avant de cesser la technique à la suite d’une rétention à poumons pleins.
Bastrika provoque une hyperventilation. C’est donc un exercice à manipuler avec précaution, surtout au début. On rejette d’importantes quantités de CO2 pendant les expirations. La rétention qui suit, permet de rétablir le niveau normal de CO2 dans le corps. Entre temps, la respiration cellulaire a été accélérée, ce qui produit une revitalisation de l’organisme.
Grande pratique de santé, bastrika équilibre les différents composants du corps décrits par la médecine ayurvédique (vatta : vent, pitta : feu, kapha : eau). Sa pratique apporte bien-être et vigueur. Bastrika est une technique tonifiante et régénératrice.
Bastrika tonifie toute la sphère abdominale, stimule les organes internes du ventre notamment les ovaires, la prostate et les intestins. Elle améliore ainsi les processus d’assimilation et d’élimination. Elle renforce l'immunité. Sa pratique apporte bien-être et vigueur.
Bastrika active la régénération des cellules. On dit qu’elle fait disparaître rides et cheveux gris qu’elle redonne la jeunesse. C'est une pratique de purification qui renforce le système immunitaire, stimule et entretien la vue.
Bastrika c'est la purification des énergies du feu. Bastrika purifie les nadi de façon considérable. C’est le plus bénéfique des techniques de rétention du souffle. Bastrika réveille l'énergie kundalini . Bastrika établit un profond courant de prana le long de sushuna (axe vertébral) favorisant la circulation des énergies et la résorption des tensions.
Le lien très fort qui s’établit dans la phase de respiration rapide entre le mouvement du corps, le rythme rapide du souffle et la répétition incessante du mantra au niveau des pensées permet de stopper l’ensemble (soufle mouvement, pensées) lors de l’arrêt de la respiration. Il est alors possible de rentrer dans une forme de concentration tout à fait particulière car non parasitée par le mouvement, la respiration ou les pensées.
Tout le secret de la technique Bastrika réside dans la capacité que l’on a de lier parfaitement le mouvement, le souffle et le mantra dans la phase respiratoire. C’est l’intensité et la
qualité de ce lien qui détermine les possibilités de la phase de rétention.
Variantes :
Rythme plus lent
Respiration par une seule narine à la fois
Rétention à vide: dans ce cas c’est à la suite d’une expiration que l’on retient son souffle.
Bastrika thoracique
Bastrika thoracique
Une fois assis dans une posture assise stable et confortable comme padmasana, on portera l’attention sur la poitrine. C’est cette zone qui est seule concernée par la technique. Le ventre est aussi immobile que possible. Dans la version précédente, le mouvement respiratoire était guidé par le ventre, dans cette version il est guidé par les bras qui prennent la position suivante: appliquer la paume de la main droite ouverte sur la poitrine (au niveau du plexus cardiaque) et plaquer la main gauche également ouverte sur la main droite. Les coudes sont collés le long du corps au niveau des côtes.
Sur l'inspiration, les coudes s’écartent du corps mais en restant dans l’axe qu’ils avaient au repos (on doit pouvoir tracer une ligne droite qui joint les deux coudes en passant par la poitrine). Les coudes ne partent donc pas vers l’avant, mais uniquement vers le haut. Les mains s’écartent l’une de l’autre mais restent plaquées contre le corps (pratiquement, elles pivotent par rapport aux pouces).
Sur l’expiration, les coudes redescendent pour venir frapper les côtes, les bras se plaquent à nouveau le long du corps.
Bastrika thoracique c'est la purification du chakra du cœur, des émotions, de l'émotivité, de l'anxiété. Bastrika débloque les tensions nerveuses. Excellent pour lutter contre la spasmophilie. Favorable aux asthmatiques.
Variantes de bastrika thoracique :
Par une seule narine à la fois
Rétention a vide